A ta mémoire,
Hier j'ai cru te voir,
J'ai ressenti ta présence,
Tu étais là auprès de ce clair de lune,
Tu me regardais,
Vénus était juste là, à côté, dans le noir,
Le ciel se distinguait autour avec aisance,
Comme une poussière d'étoiles brunes,
Tout me paraissait si près,
As-tu quitté le monde des injustes comme c'est écrit dans certain grimoires,
T'ont-ils donné un ticket d'entrée pour une seconde chance,
Vont-ils passé sur cette infortune,
Ou, ont-ils déjà choisi le couperet,
J'imagine ce monde comme un éxutoire,
Peuplé de repentis et fait de souffrance,
Pourras-tu , un jour, atteindre la lune,
Et être enfin apaisé de cette vie si malmenée,
Je ne te souhaite pas l'isoloire,
Je te souhaite juste d'atteindre la bienveillance,
Et moi je pourrai enfin atteindre le dessus de cette dune,
Qui me parait, parfois, si éloignée,
Donne-moi une lueure d'espoir,
Dans ce monde de déchéance,
Fais-moi rêver et croire en la lune,
Que je puisse garder en mémoire l'image d'un père apaisé.