Tout commence dans la ville de Lons le Saunier, dans le magnifique département du Jura, où je suis née, lieu où je retrouve une ceratine appartenance. Née d'une mère aimante mais fragile et d'un père pervers, égocentrique, impulsif... je suis la dernière d'une fraterie de 3 enfants. Pour préciser il s'agit de deux frêres,
J'ai vécu que souffrance, crainte, abus sexuels durant mes 10 premières années, jusqu'au jour où ma mère pris la décision de divorcer. Quelle bonne décision, tout n'était que paraitre, il gaganait bien sa vie, pour un petit employé qui avait arrêté l'école en 5ème, il avait très bien évolué, on était passé de la vente de lyto, à un poste de vrai commercial dans une entreprise de renom, , ma mère ayant arrêté de travailler à ma naissance, cela faisait 9 ans qu'elle était sans emploi, donc vous imaginez bien que quitter un certain confort avec 3 enfants encore à élever, et sans emploi, prouvait le drame de cette situation intenable pour elle aussi.
Donc encore à cette époque je ne parlai point de cette personnalité perversse qu'avait mon père. Je me sentais responsable aussi, car quelques part je savais qu'il n'avait pas le droit, et, que c'était sale. Et pourtant avec son autorité paternelle il faisait ce qu'il voulait. J'aurais du réagir mais bon, n'importe quel psy expliquera que c'est une réaction normale. C e qui pouvait parler était plus ce comportement que j'avais à tout faire bien, pour ne pas être remarquée, je faisais le ménage à l'àge de 9 ans comme un adulte l'aurait fait. J'écoutais au doigt et à l'oeil quand il se manifestait. Ca c'est anormal une trop bonne conduite peut masquer une certaine maltraitance. D'autant plus que j'ai appris des années plus tard lorsque ce clash est arrivé en 2004, que j'en avais parlé à ma grand-mère paternel et à ma mère à l'àge de 6 ans, et, qu'aucune des deux à réagis.
Il fallait faire attention de ne pa sme laisser seule avec le prédateur. Vous vous rendez compte quelle réaction. Quand on voit comment s'est soldé cette démence et quels dégats ça a laissé derrière. On peut se dire que ça n'a rien sauvé, même pas les années qui ont suivi.